vendredi 3 février 2012

Accrochage entre le président Martelly et un sénateur de l'Inité, Jean-Baptiste Bien-Aimé

L'accrochage entre le président Michel Martelly et un sénateur du bloc Inité et alliés en la résidence officielle du Premier Ministre relègue au second plan les principales priorités du gouvernement dans l'opinion publique. Des parlementaires présents à cette rencontre multiplient les interventions dans les medias afin de présenter leurs versions des faits. 

Le président Martelly se serait présenté à la fin de cette rencontre entre des députés et sénateurs du bloc Inité et alliés dénommé GPR et le Premier Ministre arguant de la nécessité de récupérer un dossier urgent. 

Seul un petit groupe de législateurs dont les sénateurs Joseph Lambert, Kelly Bastien, John Joël Joseph, Carlos Lebon, Jean Baptiste Bien Aimé, Nenel Cassy et le député Tolbert Alexis entre autres, étaient présents lors de l'arrivée du chef d'Etat. 

M. Martelly, qui n'aurait pas été informé de la tenue de cette rencontre, s'était entretenu autour de plusieurs dossiers avec les parlementaires présents. Le clash est survenu entre le chef d'Etat et le sénateur Bien Aimé autour de l'enquête sur la double nationalité. Le président Martelly a indiqué qu'il n'avait nullement l'intention de remettre son passeport à la commission sénatoriale d'enquête. Il pourrait présenter le passeport pour prouver sa nationalité haïtienne 24 heures avant la fin de son mandat. Cette déclaration a provoqué une réaction du sénateur Bien Aimé. Des échanges vifs ont eu lieu explique le sénateur Bastien soulignant que les deux hommes ont échangé des invectives et insanités. 

Les interventions des sénateurs Bastien et Lambert ont permis de ramener le calme dans cette rencontre inopinée. ,br>
En ce qui a trait à la déclaration du président Martelly insinuant que la rencontre serait un complot contre son administration, le sénateur Lambert a fait valoir qu'elle avait été faite sous le ton de la plaisanterie. 

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