lundi 11 octobre 2010

Clôture du 1er Forum d'Affaires Québec-Haïti - Entente entre Incas Productions et la Chambre de Commerce et d'Industrie Haïtiano-canadienne


Montréal, le 8 octobre 2010 - Dans la perspective de la reconstruction d'Haïti, dont la capitale et d'autres villes ont été détruites par le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010, Incas Productions Inc., en partenariat avec l'Ambassade d'Haïti au Canada et le Consulat Général d'Haïti à Montréal, a organisé le 1er Forum d'Affaires Québec-Haïti, le 7 et 8 octobre 2010 à l'Hôtel  Plaza Holiday Inn, Montréal Midtown- 420, Rue Sherbooke Ouest, à Montréal.

Plus de 300 personnes ont assisté à cet événement qui a connu un succès retentissant. À la clôture du Forum, un accord est intervenu entre INCAS Productions et la Chambre de Commerce et d'Industrie Haïtiano-Canadienne (CCIHC) afin de faciliter l'accompagnement des accords et/ ou partenariat issus de ce premier Forum d'affaires dans la filière du café, dans le secteur de la construction et dans le financement des projets du secteur privé en Haïti. Les organisateurs et la CCIHC tiennent à souligner la contribution de ce Forum à la perspective de création d'emplois en Haïti, INCAS production et la CCIHC se mettent à la disposition des entreprises québécoises et canadiennes pour faire la promotion de tous les projets d'investissement des dites entreprises en Haïti. Dans le cadre du développement des affaires en Haïti, au Québec et au Canada, les parties veilleront à améliorer l'image d'Haïti et du Canada.

Au cours de ce Forum, le Centre de Facilitation des Investissements (CFI), institution sous la tutelle du Ministère du Commerce et de l'Industrie (MCI) a renouvelé son engagement d'accorder un accompagnement personnalisé aux investisseurs Québécois et Canadiens ainsi qu'à la communauté haïtienne au Canada souhaitant développer des affaires en Haïti. Il demeure entendu que les Missions Diplomatiques et Consulaires d'Haïti au Canada continueront d'assurer leur mission et services aux entreprises québécoises et canadiennes.

Les accusations de distributions d'armes se précisent

Les graves accusations de l'ex Premier Ministre Jacques Edouard Alexis, relatives à des distributions d'armes à feu par des proches du gouvernement ont été reformulées par le journaliste Sirus Sibert. Le candidat du MPH et le prestigieux journaliste capois, semblent détenir des preuves de l'organisation de rencontres ayant permis à certaines personnes de distribuer des armes à feu à des groupes proches du pouvoir.

Si l'ex Premier Ministre Alexis n'avait pas fourni de détails sur les circonstances de ces distributions, M. Sibert a soutenu qu'au moins deux distributions auraient eu lieu au Cap Haïtien. Citant des officiels des organes de sécurité de l'Etat, M. Sibert révèle qu'une distribution d'armes à eu lieu récemment dans le quartier populeux de Shada.

Des informateurs de la police auraient participé à cette distribution. Les forces de l'ordre seraient impuissante face à ces distributions qui devraient se poursuivre dans les prochains.

Ces deux personnalités entendent alerter l'opinion publique sur les risques d'embrasement du processus électoral.

A l'exception du président de la Commission Nationale de Désarmement Démantèlement et Réinsertion (CNDDR), Alix Fils Aimé, les autorités haïtiennes n'ont pas réagi aux accusations de M. Alexis.

Le juriste Samuel Madistin s'étonne que le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince n'ait pas invité le candidat du MPH à communiquer des informations supplémentaires sur cette affaire. Le président de la CNDDR avait également souhaité que l'ex Premier Ministre fournisse des détails afin qu'une enquête soit diligentée sur ce dossier.

Des leaders politiques et des candidats à la présidence, dont Evans Paul et Wilson Jeudy estiment qu'il s'agit d'une affaire très grave. M. Paul soutient que cette affaire prouve que le CEP n'est pas en mesure d'organiser des élections honnêtes et crédibles le 28 novembre prochain.

Au cours des dernières semaines plusieurs affrontements entre groupes rivaux ont été enregistrés dans les quartiers populeux tels Cité Soleil et Grand Ravine.

Les principaux partenaires d'Haïti obtiennent le feu vert de la CIRH

Lors de la dernière réunion de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH), , Mme Cheryl Mills, assistante de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, avait annoncé le décaissement de 120 millions de dollars.

Le gouvernement américain souhaite que 65 millions de dollars soient dédiés à la construction de logements dans les quartiers détruits par le séisme, 25 millions pour le ramassage des déblais et 10 millions pour la réforme du secteur éducatif. Les Etats-Unis ont également convenu de reconstruire l'hôpital Général et ont récemment signé un accord pour investir dans un park industriel qui permettra de créer environ 18 000 emplois.

Dans le même temps, un projet de l'UNICEF de 10 millions de dollars, qui vise à appuyer le gouvernement haïtien et la société civile dans les efforts déployés pour lutter contre la violence sexuelle à l'égard des femmes et des filles, a été également ratifié par les membres de la CIRH.

Un projet de 25 millions de dollars, appuiera un plan national d'évaluation de l'état des installations de l'école primaire, la remise en état des infrastructures éducatives et le nettoyage des débris et la reconstruction des écoles endommagées ou détruites. Selon l'ONU ce projet permettra également de construire 200 centres semi-permanents d'apprentissage, d'élaborer des normes pour la construction d'écoles primaires permanentes et la construction de 10 écoles primaires pilotes.

D'autre part, l'Union Européenne avait soumis 7 projets estimés à 86 millions de dollars à la commission intérimaire. Le représentant de l'UE, Luther Faber, a indiqué que le projet de reconstruction de 5 ministères et du Bureau de l'Ordonnateur National ainsi que la réhabilitation de la route nationale #8 figurent parmi les principaux projets.

D'autres projets relatifs à la construction de 5 000 logements, sponsoring pour la scolarisation de 250 000 enfants, et une aide à 50 000 filles et femmes victimes de violence ont été également ratifié.

Plus d'un million d'Haïtiens seront des bénéficiaires de ces projets. Les 18 projets ont été sélectionnés sur une liste de 80 soumis au conseil d'administration de la CIRH.

lundi 4 octobre 2010

Les Etats-Unis apportent une assistance permettant à la BID d'annuler la dette d'Haïti


Les responsables de la Banque Interaméricaine de développement (BID) ont annoncé le 29 septembre dernier l'annulation de la dette d'Haïti évaluée à 484 millions de dollars. Cette décision a été prise suite au versement d'une avance de la contribution des Etats-Unis dédiée aux prêts du Fonds pour les opérations spéciales (FSO) de 204 millions d´USD.

L'accord a été paraphé par le président de la BID, Luiz Alberto Moreno et Lael Brainard, responsable du département du Trésor du Secrétariat pour les affaires internationales des Etats-Unis en présence du Chef de mission à l´Ambassade Haïtienne, William Exantus.

M. Moreno a affirmé que cette contribution permettra de soulager Haïti de toutes ses obligations de dette envers la BID. " Cela permettra de libérer des millions en aide pour le développement à Haïti, sans créer aucune charge future pour un pays qui fait face à d'énormes défis", a-t-il insisté.

De son coté, Mme Brainard a assuré que les Etats-Unis sont en train de fournir de l'aide en effectif pour améliorer les conditions de vie du peuple Haïtien.

En conformité avec l'accord d'augmentation de capital de la BID, le gouvernement des Etats-Unis apporte une contribution à hauteur de 237,4 millions de dollars au Fonds pour opérations spéciales. Les 204 millions de dollars débloqués favoriseront l´annulation de la dette Haïtienne.

La contribution permettra aussi à la BID de convertir en subventions environ 144 millions en prêts concessionnels non déboursés approuvés avant 2007 (date à laquelle Haïti est devenu un pays à ne plus recevoir que des subventions). De plus, l´avance du paiement des Etats-Unis laissera disponibles 60 autres millions de dollars pour de nouvelles subventions en faveur d'Haïti.

Réouverture officielle des classe ce lundi



Les élèves ont repris le chemin de l'école, dans le cadre d'une nouvelle année scolaire, 9 mois après le violent séisme, qui a fait plus de 200 mille morts selon les autorités haïtiennes.

Dans un message diffusé sur les ondes de plusieurs stations de radio de la capitale, le ministre haïtien de l'éducation, Joël Desrosiers Jean Pierre invite tous les secteurs impliqués dans le système éducatif à jouer leur rôle pour une pleine réussite de cette nouvelle année scolaire.

Monsieur Desrosiers rappelle, que toutes les dispositions on été prises par son administration de concert avec les partenaires internationaux, en vue de réparer certains bâtiments scolaires qui ont été endommagés par le tremblement de terre du 12 janvier.

Le titulaire de l'éducation, a indiqué que son ministère a déjà mis en place, un programme de subvention en faveur de 180 mille enfants.

Sur le plan sécuritaire, la Police Nationale annonce un renforcement de sa présence au niveau de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Selon le porte-parole de la PNH, Frantz Lerebours a fait remarquer qu'un plan a été élaboré en vue de garantir la sécurité, aux abords des établissements scolaires.

Monsieur Lerebours a précisé que des mesures seront adoptées afin de rendre plus fluide la circulation dans les grandes artères.

lundi 27 septembre 2010

Lescouflair rejette les accusations de viol homosexuel


Le ministre haïtien de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, a nié avoir violé un homme de 35 ans au début de cette année en son domicile. Je tiens à récuser ces allégations a martelé M. Lescouflair faisant référence aux déclarations de M. Willio Dor diffusées dans les medias ces derniers jours.

M. Dor avait soutenu que le ministre des sports l'avait sodomisé en le menaçant avec son arme à feu. La victime révèle que les démarches auprès des organisations de défense des droits humains n'avaient pas abouti en raison du violent séisme du 12 janvier. L'affaire a refait surface ces dernières semaines après que M. Dor, ex employé du CEDAJ une ONG dirigée par M. Lescouflair, eut déposée une plainte par devant le commissaire du gouvernement.

Lors d'une rencontre avec la presse au centre de la Croix-des-Bouquets, M. Lescouflair n'a pas voulu répondre aux questions des journalistes arguant qu'il revient à ses avocats de consulter le dossier d'accusation. Le ministre s'est dit prêt à répondre aux questions du chef du Parquet lequel avait sollicité depuis un mois une autorisation du chef de l'Etat. Cette démarche est prévue par la législation haïtienne.

Dans tous les cas de figure, M. Lescouflair qui s'est dit prêt à démissionner afin de favoriser la poursuite de l'enquête. « Il s'agit avant tout d'une affaire juridique», a t-il expliqué.

Toutefois le ministre des sports dénonce l'instrumentalisation de cette affaire par des sénateurs de l'opposition. Il a également lancé des flèches en direction de la presse qui a fait selon lui "un matraquage médiatique".

Les dénégations d'Evans Lescouflair contraste avec les accusations de Willio Dor qui, dans une interview accordée à Nancy Roc, avait relaté avec précision les différentes étapes de son agression. Il avait également révélé qu'un adolescent avait été également victime d'agressions sexuelles de la part du ministre de la jeunesse et des sport.

Les déplacés sont les principales victimes de la tornade

5 morts et 57 blessés ont été recensés par les autorités haïtiennes après la tornade qui a frappé plusieurs villes de la région métropolitaine le vendredi 23 septembre.

Le Système National de Gestion des Risques et Désastres a indiqué que plus de 7 000 tentes dans 160 camps d'hébergement ont été détruits par les bourrasques de vents qui ont surpris les Port-au-Princiens. De nombreux déplacés sont maintenant dépourvus des faibles structures de bois et de bâches qui leur servaient d'abri depuis le 12 janvier.

Le calvaire des haïtiens n'est pas terminé puisque le Centre National de Météorologie annonce de nouvelles averses pour aujourd'hui, mardi et vendredi.

En raison du grand nombre de personnes en situation vulnérables les responsables de plusieurs institutions dont la Croix-rouge haïtienne se préparent à toute éventualité. Le directeur exécutif de la Croix-rouge, Guyto Jean Pierre, révèle que 5 à 6 ambulances sont disponibles.

Au cours des dernières heures la Direction de la Protection Civile (DPC) a distribué plus de 8 000 kits hygiéniques et des couvertures aux nouvelles victimes. Les autorités estiment qu'il faudra construire 5 000 abris pour reloger les sinistrés.

Entre temps des équipes du Ministère des Travaux Publics et de la Mairie de Port-au-Prince continuent à libérer les différentes artères de la capitale. Le courant électrique a été rétabli dans certains quartiers de la capitale dans l'après midi du samedi 25 septembre.

Haïti/Reconstruction : Bernard Kouchner appelle les Haïtiens à assumer leurs responsabilités

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a appelé dimanche les Haïtiens à prendre plus de responsabilités dans la reconstruction de leur pays ravagé par un puissant séisme le 12 janvier dernier.


« Je partage avec les Haïtiens la nécessité de prendre en charge leurs propres affaires. Plus vite la communauté internationale s’en ira et mieux ce sera. Cela voudra dire que les Haïtiens ont leurs responsabilités en main », a affirmé Bernard Kouchner aux termes d’une visite de deux jours à Port-au-Prince.
Au cours de ce séjour, le chef de la diplomatie française a signé trois conventions avec les autorités haïtiennes. L’une d’elles porte sur une aide budgétaire directe de 10 millions d’euros, qui permettront au gouvernement de payer ses fonctionnaires.
Les deux autres conventions portent sur une aide alimentaire de 1,4 millions d’euros et un support de 1 million d’euros pour la réorganisation du système cadastral et la sécurisation foncière en Haïti.
A son arrivée à la capitale haïtienne, M. Kouchner a posé la première pierre de la reconstruction de l’hôpital universitaire d’Etat d’Haïti (HUEH), cofinancé par la France et les Etats-Unis.

Le ministre français a également procédé à l’inauguration d’une nouvelle maison culturelle française en Haïti avant d’être reçu en audience par le président Préval pour un entretien d’une heure qui s’est tenu dans un bâtiment situé dans la cour du palais présidentiel, détruit lors du séisme.
« Avec la France les relations sont très bonnes », a estimé René Préval, rappelant la visite en février dernier du président Nicolas Sarkozy, la première d’un chef d’Etat français dans cette ancienne colonie.
Bernard Kouchner a pour sa part reconnu des « liens sentimentaux entre la France et Haïti qui n’ont pas été suivis après l’indépendance de la première république noire ».

Toutefois, le chef de la diplomatie française a refusé de parler du remboursement de la dette payée à la France par Haïti pour son indépendance.

« Nous n’allons pas refaire l’histoire. Je ne suis pas un colonisateur, vous n’êtes pas un colonisé », a répondu M. Kouchner à un journaliste haïtien.

L’officiel français a cependant reconnu un détachement “non mérité” de la France par rapport à Haïti, tout en appelant les Haïtiens à moins dépendre des autres et à faire plus pour eux-mêmes.

Haïti - Reconstruction : «La République Dominicaine, rôle dans la reconstruction d'Haïti»


Haïti - Reconstruction : «La République Dominicaine, rôle dans la reconstruction d'Haïti»
Une table ronde, organisée, vendredi dernier, par la Chambre de Commerce Américaine en République Dominicaine, a réunie sous le thème « La République dominicaine, rôle dans la reconstruction d'Haïti », plusieurs experts internationaux dont Frédéric Emam-Zade, l’économiste principal de la Fondation mondiale pour la Démocratie et le Développement (FUNGLODE), l'historien et consultant en développement économique institutionnel en République Dominicaine, Frank Moya Pons et Reginald Boulos président de la chambre de commerce et d'industrie à Haïti.

Les experts ont souligné que la communauté internationale ainsi que la République dominicaine ont des obligations à la reconstruction d'Haïti, soulignant que le développement d'Haïti ouvre également une opportunité pour la croissance de la République dominicaine. Au terme de cette table ronde, les participants ont recommandé une entente tripartite entre les États-Unis, la République Dominicaine et Haïti, pour faire avancer la reconstruction et le développement d’Haïti.

Rappelons que Réginald Boulos était aussi l’invité la semaine dernière de la Chambre de commerce de Montréal. Au cours de son allocution il avait mentionné « qu'un pays se développe par la création d'emplois, ce qui ne peut se faire sans l'apport d'investisseurs étrangers ». Il avait invité les gens d'affaires, notamment d'origine haïtienne, à songer à s'implanter en Haïti ou à considérer les possibilités de contrats. Insistant sur la possibilité d'investir au cas par cas dans des domaines tels le textiles, l'agriculture, le tourisme ou dans la construction de logements. « Le séisme de janvier nous a forcé à nous arrêter pour mieux repartir. C'est toujours à partir de crise que prend naissance un essor, de nouvelles idées et de nouveaux résultats », avait-il conclus.

Haïti/Elections: La campagne est lancée

haiti-palaisLa campagne électorale s’ouvre officiellement ce 27 septembre 2010 en Haïti à deux mois tout juste de la tenue des élections présidentielle et législatives du 28 novembre prochain. 
Les 19 candidats en lice sont désormais habilités à placarder des affiches et à distribuer des tracts. Les rassemblements publics et la diffusion de messages dans la presse ne seront autorisés qu’à partir du 15 octobre.
Tôt dans la matinée de ce 27 septembre, de géants posters de candidats comme celui de Jude Célestin qui se présente sous la bannière du parti présidentiel INITE (Unité) étaient déjà visibles dans certaines rues.
Des photos de l’industriel Charles Henry Baker, candidat à la présidence, sont placardées un peu partout dans la commune de Delmas.
Des prétendants au Sénat, comme Marie Denise Claude (INITE), et à la députation, Jean Tholbert Alexis (Asanm nou Fò : Ensemble nous sommes forts) ont eux aussi débuté la campagne.
Quelque 4,5 millions d’électeurs, dont de nombreux sinistrés vivant dans des camps de personnes déplacées, sont appelés à élire le successeur de René Préval et à renouveler la chambre des députés et un tiers du Sénat.
« Je souhaite que cette élection ne prenne pas l’allure d’une bataille, dans une campagne agressive où on cherche à détruire le compétiteur au lieu de faire valoir les idées », a lancé dimanche le président René Préval.
Le chef de l’Etat dit craindre des problèmes de sécurité au cours de la campagne de deux mois et des irrégularités lors du scrutin.
« Nous avons suffisamment de candidats pour les élections, 850 pour 99 postes à la chambre, 95 pour 11 sièges au Sénat et 19 pour la présidentielle », énumère M. Préval.
« Ce que je crains c’est la faible participation de l’électorat et des problèmes de sécurité », poursuit le chef de l’Etat qui a évoqué « la désaffection de l’électorat vis-à-vis du monde politique, le déplacement des personnes après le séisme » et le fait que « beaucoup de gens qui souffrent n’ont peut-être pas comme premier souci d’aller voter aux élections ».
Un budget de près de 30 millions de dollars a été établi en vue de la réalisation du double scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre 2010, le premier depuis le séisme dévastateur du 12  janvier. [rv2000]

vendredi 24 septembre 2010

Reportages : Sommet des OMD - Haïti et le Clinton Global Initiative


Sommet des OMD
Cette semaine, les dirigeants du monde entier se sont réunis au siège de l'ONU, à New York, pour évaluer les engagements pris le 6 septembre 2000 sur les Objectifs du Millénaire (OMD) et prendre de nouvelles résolutions. Une importante et haute délégation gouvernementale haïtienne a participé à ce sommet ainsi qu'à la réunion annuelle du Clinton Global Initiative. Le Chef de l'État et son Chef du gouvernement se trouvent actuellement à New York pour participer et intervenir sur l'avenir d'Haïti. Compte rendu avec une correspondante à Montréal, Nancy Roc.

Écoutez le reportage : http://metropolehaiti.com/metropole/pageaudio.php

Haïti et le Clinton Global Initiative
En marge du Sommet des Objectifs du Millénaire se tenait la 6ème conférence annuelle du groupe Clinton Global Intiative. Une session spéciale autour du rétablissement d'Haïti a eu lieu hier, jeudi 23 septembre, avec une intervention du Chef de l'État, M. René Préval et du Chef de Gouvernement, M. Jean Max Bellerive, ainsi que des PDG d'importantes entreprises et ONG. Reportage spécial et exclusif d´une correspondante à Montréal, Nancy Roc.

Écoutez le reportage : http://metropolehaiti.com/metropole/pageaudio.php

Courtoisie de Radio Métropole 

Le sous commissariat de Cayes-Jacmel incendié par une foule en colère

Un climat de tension règne à Cayes-Jacmel (Sud-est) ce vendredi 24 septembre 2010 après l'incendie du sous-commissariat et le lynchage d'un policier. L'agent 4 Guilloteau Hubert a été tué par une foule en colère qui protestait contre l'agression contre un jeune homme. L'incident est survenu le jeudi 23 septembre vers 9 heures PM non loin du sous commissariat.

Des témoins rapportent que la population a réagi après que l'agent de police eu tenter d'assassiner un jeune homme Johnny Joseph qu'il venait d'appréhender. Le jeune homme, atteint de trois projectiles, a été transporté quelques heures après l'incident dans un centre hospitalier.

L'inspecteur principal Jean Robert Noël et les 6 autres policiers du sous commissariat de Cayes-Jacmel n'ont pas et l'objet d'agression. Jusqu'à ce matin les flammes consumaient les immeubles du sous commissariat.

Le chef de la police, Mario Andrésol et des membres du haut commandement s'étaient rendus sur place ce matin afin d'évaluer la situation.

Bras de fer entre la Minustah et la justice haïtienne

Le juge instructeur Eddy Fortuné a émis un mandat d'amener à l'encontre de l'interprète de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haïti (Minustah), Joëlle Rosefort, le 22 septembre dernier.

Mme Rosefort, soupçonnée de complicité pour homicide volontaire, avait refusé de répondre à une demande de comparution du juge d'instruction. L'employée de la base des casques bleus népalais devrait répondre aux questions relatives à l'assassinat de Gerald Jean Gilles le 18 août 2010. Cet jeune homme de 16 ans avait été pendu dans le baraquement des népalais du Cap Haïtien.

Les autorités judiciaires haïtiennes ont décidé d'ignorer la mise en garde du chef de la Minustah, Edmond Mulet arguant que Mme Rosefort jouit de l'immunité de juridiction. M. Mulet avait rappelé aux autorités gouvernementales et judicaires haïtiennes qu'en raison des termes de références entre l'Etat haïtien et l'ONU l'employée ne pouvait comparaître avant la levée de son immunité. Il avait indiqué avoir sollicité du secrétaire général de l'ONU la levée de l'immunité de Mme Rosefort.

Les autorités gouvernementales haïtiennes ont observé un profond mutisme sur ce dossier. On ignore si la ministre des affaires étrangères, Marie Michelle Rey, avait répondu à la correspondance de M. Mulet.

Le mandat d'amener autorise les policiers haïtiens à interpeller Mme Rosefort. Plusieurs personnalités, dont les sénateurs Kelly Bastien (Unité) et Edmonde Supplice Beauzile (Alternative) ont exigé la poursuite de l'enquête sur l'assassinat de Gerald Jean Gilles.

Toujours pas de réaction du ministre ou du gouvernement aux accusations de pédophilie et viol portées par les deux présumées victimes

Le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince a confirmé jeudi les déclarations de plusieurs Sénateurs de l’opposition selon lesquelles il a été saisi de deux plaintes portées contre le ministre de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, accusé de viol, pédophilie et violences sexuelles sur un mineur et un homme, le tout assorti de menaces de morts.
Requérant l’anonymat, un des substituts du commissaire du gouvernement a indiqué à Radio Kiskeya que Me Harrycidas Auguste a effectivement écrit au Président René Préval pour lui demander d’autoriser M. Lescouflair à comparaître au parquet dans le cadre de la procédure judiciaire ouverte sur cette affaire.
Datant de plus d’un mois, la correspondance du magistrat n’a été suivie d’aucune réponse de la présidence.
Mercredi, en compagnie de ses collègues Edmonde Supplice Beauzile, Jean William Jeanty, Jean Willy Jean-Baptiste et Mélius Hyppolite, le Sénateur Youri Latortue avait appelé le chef de l’Etat à rompre le silence sur cette troublante affaire et à inviter son ministre à se présenter au parquet pour les éclaircissements nécessaires.
Un garçon de 16 ans et un homme de 30 ans, employé du centre d’appui à la jeunesse (CEDAJ), une ONG fondée par Evans Lescouflair, soutiennent avoir été mis en joue et même violentés pour avoir des relations homosexuelles séparées avec le ministre de la jeunesse, des sports et de l’action civique.
Les faits remontraient au mois de juillet.
En déplacement à l’étranger, le titulaire du MJSAC n’a pas encore livré ses réactions à ces graves accusations qui commencent déjà à provoquer des remous dans l’opinion publique.
Motus bouche cousue également du côté du gouvernement confronté à un présumé scandale sexuel très embarrassant et aux conséquences imprévisibles. spp/Radio Kiskeya

Le Parti Louvri Baryè abandonne la plateforme Unité


Le secrétaire général du Parti Louvri Baryè (PLB), Carol Joseph, secrétaire d'Etat à l'alphabétisation, annonce que son parti n'est plus membre de la plateforme présidentielle. Les militants de cette formation politique abandonnent le regroupement au pouvoir arguant que les choix des candidats ne sont pas conformes aux principes du PLB. Il s'agit ici de la désignation de Jude Célestin comme candidat de la plateforme présidentielle.

La défection du PLB est le résultat d'une détérioration des relations entre le directoire de l'Unité et les dirigeants de ce parti. M. Joseph révèle qu'il a suivi les différentes étapes de novembre à nous jours en vue d'harmoniser les points de vue. Nous sommes arrivés à la conclusion que nos idées ne pourront pas être acceptées par le regroupement Unité, t-il.

Lors d'une assemblée générale extraordinaire le 19 septembre dernier les membres du PLB ont scellé le divorce avec l'Unité. La collaboration entre les dirigeants du PLB et les membres de l'actuelle équipe au pouvoir remonte à 1995. Le PLB était membre de la Plateforme Lespwa ayant remporté les élections législatives et présidentielles de 2006.

Les divergences avec le directoire de l'Unité sont profondes, assure M. Joseph pour qui le respect des principes est indispensable dans le cadre d'une structure politique. Toutefois Carol Joseph qui conserve son portefeuille a refusé d'étaler les fautes ou erreurs des dirigeants de la plateforme présidentielle.

Le secrétaire d'Etat tourne maintenant les regards vers d'autres formations politiques en vue d'appuyer un candidat à la présidence.

Au cours de la dernière assemblée générale les militants ont également désigné 4 nouveaux membres au sein du directoire du parti.

Le président Préval refuse de publier la loi sur les frais scolaire selon des organisations sociales




Plus d'un an après le vote de la loi sur les frais scolaires le chef de l'Etat haïtien ne l'a toujours pas publié la loi sur les frais scolaires dans le journal officiel Le Moniteur. Plusieurs parlementaires dont Kelly Bastien (Unité), et l'ex député Steven Benoît (Alternative) ainsi que des dirigeants d'organisations de la société civile s'étonnent de la non publication de cette loi. L'ex député de Carrefour, Esdras Fabien, estime que le président Préval fait preuve de sa méchanceté en refusant de publier la loi.

La constitution accorde un délai au chef de l'Etat pour faire objection à une loi votée par le Parlement. Le chef de l'Etat n'a fait aucune objection à cette loi votée par les deux chambres.

Au début du mois le ministère de l'éducation avait demandé aux directeurs d'écoles de ne pas augmenter les frais scolaires afin d'être solidaires des parents qui ont consenti de grands efforts financiers pour la scolarisation de leurs enfants.

Plusieurs dirigeants d'organisations dénoncent la hausse des frais scolaires avant le début de la nouvelle année académique. Le secrétaire général de l'Union des Parents d'élèves Progressiste (Upeph), Léo Lutholu, affirme que de nombreux directeurs d'écoles ont décidé d'ignorer les recommandations du ministère de l'éducation. Il exige la publication de la loi sur les frais scolaires et réclament des sanctions contre les directeurs fautifs.

De son coté, le coordonnateur général de l'organisation Jen koré Jen, Gary Bodeau, invite le chef de l'Etat à publier la loi sur les frais scolaires afin de soulager la population défavorisée.

Cet avis est partagé par le coordonnateur de l'Unnoh, Josué Merilien, insiste sur la nécessité pour que les directeurs d'écoles privées n'augmentent pas les frais scolaires.

lundi 20 septembre 2010

Les Etats-Unis accordent 5 millions de dollars au CEP



L'assistance financière tant attendue par les autorités électorales haïtiennes est enfin dans le pipeline. Le gouvernement américain a décaissé la semaine dernière les 5 millions de dollars promis pour la réalisation des élections.

Le directeur général du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Pierre Louis Opont, se réjouit de cette annonce et dit avoir été informé du décaissement prochain de la contribution canadienne.

Les 5 millions de dollars du gouvernement canadien seront disponibles au cours de cette semaine, précise M. Opont. A ce rythme le directeur général du CEP est plus que jamais confiant et espère le décaissement dans le meilleur délai des 7 millions de dollars de l'Union Européenne.

Ces fonds seront versés au Trust fund géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cette agence de l'ONU percevra des frais de 7% afin de gérer le trust Fund. Le budget pour la réalisation des activités électorales est de 29 millions de dollars.

Le décaissement non synchronisé des fonds ne constitue nullement un problème pour les responsables du CEP. M. Opont assure que les fonds sont utilisés au fur et a mesure de l'avancement du processus électoral.

Le Brésil avait été le premier contributeur à décaisser les fonds promis (500 000 dollars) pour les élections du 28 novembre.

Les nouvelles ressources financières devraient permettre de concrétiser le recrutement des 10 000 membres des bureaux de vote. Le processus de sélection de ces membres des Bureaux de Vote se poursuivra au cours de cette semaine dans le département de l'Ouest.

Ocap organise le premier débat entre les candidats à la présidence

Le premier débat entre les candidats à la présidence a eu lieu samedi dernier sur l'initiative de l'Observatoire Citoyen des actions des Pouvoirs Publiques (OCAP).

Les 4 candidats Anacacis Jean Hector (Modejah), Gérard Blot (Plateforme (16 décembre), Wilson Jeudy (Forces 2010) et Chavannes Jeune (Accra) ont en commun d'avoir occupé des fonctions dans l'administration publique. Ils ont tous mis l'accent sur la nécessité de réformer l'Etat qui doit désormais offrir des services aux contribuables.

Outre le renforcement des institutions publiques, les candidats promettent d'adopter des dispositions afin de favoriser les investissements privés. Le sénateur Jean Hector prône des réformes dans le système fiscale et le budget de la république.

La décentralisation est préconisée par ces leaders qui ont été impliqués dans la vie politique d'Haïti au cours de ces dernières années.

Wilson Jeudy et Gérard Blot sont favorables à une réforme de la constitution. Le chef de file de la Plateforme 16 décembre soutient que la réforme constitutionnelle favorisera une plus grande participation des haïtiens de l'étranger dans la vie politique d'Haïti.

Les jeunes sont également une préoccupation des candidats. Le sénateur Anacacis Jean Hector promet des campus universitaire dans le Centre et le Nord et le docteur Blot des bourses d'études et des emplois à temps partiels.

Les autorités promettent de capturer les assassins de Manouchka Brice

Le torchon brûle entre dirigeants de partis et candidats

samedi 18 septembre 2010

Le sénateur Latortue invite ses collègues à reprendre les séances


Le sénateur Youri Latortue (AAA) promet qu'il y aura des séances en assemblée à partir de la semaine prochaine. Le grand corps est dysfonctionnel depuis le 10 mai même si les membres des commissions poursuivent leurs travaux.

M. Latortue persiste à réclamer le départ du président Kelly Bastien, condition sine qua none pour la reprise des séances en assemblées. Faisant remarquer que le mandat des membres du bureau est arrivé à terme en janvier 2010, le parlementaire accuse le sénateur Bastien d'avoir violé les règlements et la constitution. M. Latortue assure qu'il n'est pas candidat à la présidence du grand corps parce qu'il préfère concentrer son action au sein du Coreh et de l'AAA.

Interrogé sur l'importance d'une reprise des séances, M. Latortue a fait valoir que le sénat doit travailler sur plusieurs dossiers brûlants dont le renouvellement du mandat du gouverneur de la Banque Centrale. Le grand corps devra également se prononcer sur des projets de lois sociaux, tels celui relatif à la paternité responsable.

Intervenant à la rubrique " Le Point sur le 100.1" de radio Métropole M. Latortue a appuyé les déclarations de son collègue Melius Hypolithe (OPL) relatives à la propension des sénateurs de la majorité à prendre leurs décisions au Palais National. Il critique ce fonctionnement étrange qui met le sénat à la remorque de l'exécutif.

La dernière résolution du grand corps a été le vote de la loi d'urgence qui laisse un goût amer au sénateur Latortue. Il est très critique envers le chef de l'Etat qui dans le même temps a refusé d'appliquer plusieurs législations.

En tant que chef de file du Coreh, le sénateur Latortue poursuit inlassablement ses démarches en vue promouvoir des ententes entre les candidats de l'opposition aux prochaines élections. Il prône un front commun des forces de l'opposition en vue d'affronter la plateforme gouvernementale selon lui impopulaire.

La police répond avec fermeté à l'assassinat de Manouchka Brice


Les autorités policières haïtiennes entendent donner une réponse vigoureuse aux différents gangs après l'assassinat de l'épouse du directeur départemental de l'Ouest de la police.

Le directeur central de la police judiciaire (DCPJ), Frantz Thermilus, se propose de réaliser des interventions dans les différentes zones criminogènes après cet assassinat crapuleux. Il s'agit d'une technique normale tous les gangs doivent ressentir les conséquences de l'attaque contre une autorité, insiste t-il.

Même si cette stratégie est divulguée dans les medias, les policiers poursuivront les opérations contre les différents gangs. Quelques interventions ont été réalisées à Drouillard et Cité Soleil ces derniers jours.

Tout en intensifiant les interventions contre tous les groupes de criminels, les autorités policières poursuivront l'enquête sur l'assassinat de Manouchka Brice. M. Thermilus promet de prendre en compte tous les détails dans cette enquête qui doit permettre de déterminer le mobile de ce crime.

5 jours après l'assassinat aucun suspect n'a été interpellé. M. Thermilus assure que les enquêteurs ne chôment pas et sont à la poursuite des criminels. Les autorités policières sont particulièrement intéressées à deux suspects qui se sont réfugiés dans le sud du pays après le crime.

Le chef de la police judiciaire refusera de fournir plus de détails afin de ne pas alerter certains criminels.


Interrogé sur la vigueur avec laquelle les autorités ont réagi après cet assassinat, M. Thermilus a fait valoir qu'il pourrait s'agir d'un message des criminels aux responsables de la sécurité publique. Il soutient que la réponse des forces de l'ordre constitue une mise en garde aux réseaux de criminels.

mercredi 15 septembre 2010

L'ex sénateur Rudolph Boulos reprend ses activités dans le Nord Est



L'ex sénateur Rudolph Boulos est rentré au pays la semaine dernière après un long séjour forcé à l'étranger. Il avait fuit la capitale haïtienne quelques jours après sa destitution pour double nationalité par le grand corps le 18 mars 2008.

Quelques heures après son retour M. Boulos a entrepris une tournée en vue de s'entretenir avec les responsables de plusieurs organisations de base du Nord-Est. Se considérant comme un sénateur élu, M. Boulos affirme que son retour au pays est définitif. Il promet d'œuvrer au développement économique de sa région.

L'homme d'affaires n'envisagerait pas de lancer une bataille juridique pour récupérer son siège au sénat faisant valoir que son action auprès de la population sera bénéfique. Il estime que le grand corps n'a nullement accompli d'actions importantes pour la population au cours de ces deux dernières années.

Le retour de M. Boulos se réalise dans le cadre d'une réconciliation avec les autorités. Une rencontre entre M. Boulos et le chef de l'Etat pourrait avoir lieu dans les prochains jours.

L'ex parlementaire se dit prêt à participer à un dialogue entre les acteurs politiques et les autorités. Dans ce contexte il salue l'initiative du chef de l'Etat qui a entrepris une série de rencontre avec les candidats à la présidence.

lundi 13 septembre 2010

La reconstruction de la capitale est l'une des priorités du président Préval

Le chef de l'Etat haïtien René Préval promet de reconstruire d'importants immeubles en vue de reloger les sinistrés du violent séisme du 12 janvier.
Dans une interview à Xavier Lambrechts (TV5MONDE), Bruno Daroux (RFI) et Jean-Michel Caroit (Le Monde) le président Préval a annoncé que les haïtiens lanceront avec les moyens disponibles la reconstruction de la capitale. La Banque de la République d'Haïti (BRH) annonce des investissements de l'ordre de 200 millions de dollars dans divers projets. Les principaux édifices de l'administration publique haïtienne seront reconstruits au centre ville de Port-au-Prince.
Le décret déclarant d'utilité publique, le principal quartier commercial de Port-au-Prince a été publié le week end écoulé dans le journal officiel Le Moniteur.
Le président Préval fait remarquer que l'Etat n'envisage pas de s'approprier de toutes les propriétés déclarées d'utilité publique. Le gouvernement déterminera les critères que les propriétaires devront respecter dans le cadre d'une reconstruction, insiste t-il.
La première phase du projet de reconstruction de la capitale a débuté au cours de ces dernières semaines.
Il faut construire en hauteur suivant des normes parasismiques a martelé M. Préval qui prévoit pas de déplacer les sinistrés en dehors de la capitale. Rappelant que les sinistrés refusent de se rendre dans des camps d'hébergement loin de la capitale, le président Préval a précisé qu'il encourage le déblaiement des sites afin de favoriser le retour des personnes dans leurs quartiers.
Le gouvernement prévoit de réaliser un premier projet de 3 300 appartements, pouvant accueillir plus de 15 000 déplacés de la région métropolitaine. Le coût du projet est estimé à 100 millions de dollars.

jeudi 2 septembre 2010

Des parlementaires de l'ACP en visite en Haïti

Une délégation de parlementaires paritaires Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) effectue actuellement une visite d'évaluation dans le pays.
Les membres de cette mission qui on déjà rencontré le président de la république René Préval, ainsi que le premier ministre Jean Max Bellerive se sont montrés très insatisfaits du nombre de projets déjà réalisés dans le cadre de la reconstruction du pays.
Cette mission est conduite par le co-président par intérim de l'Assemblée Parlementaire Paritaire (APP) , le botswanais Odirile Motlhale.
Elle doit séjournera en Haïti pendant trois jours afin d'évaluer l'état d'avancement de certains projets notamment, ceux financés par la commission européenne.

La délégation doit également se rendre à Mirebalais pour visiter des projets en cours d'exécution, dans le domaine de l'éducation et des infrastructures régionales.

Un président de BED limogé par les conseillers électoraux

Le président du Bureau Electoral Départemental (BED) de l'Ouest 1, Jaccillon Barthélemy a été limogé le mardi 31 août par les autorités électorales haïtiennes quelques jours après avoir accepté une requête de la candidate Claire Lydie Parent.
En dépit des explications fournies, les conseillers électoraux ont estimé que Barthelmy avait violé la loi électorale en organisant une séance d'audition pour la mairesse de Pétion ville. A l'issue de la séance les juges du BED avaient déclaré la requête de Mme Parent irrecevable.
M. Barthelmy a qualifié sa révocation d'arbitraire arguant qu'il n'avait à aucun moment envisagé d'accorder un recours après la publication de la liste définitive des candidats.
Outre M. Barthelmy, maître Joseph Jeune, conseiller juridique du BED de l'Ouest 1, a été également limogé par les autorités électorales.
Le renvoi du président du BED met fin aux espoirs des candidats écartés de réintégrer la course électorale. Les autorités électorales ont ainsi envoyé un signal clair à certains candidats qui envisageaient de poursuivre les démarches en vue d'une réintégration.
Le porte parole du CEP, Richardson Dumesle, avait indiqué la semaine dernière qu'une structure a été mise en place en vue de fournir des explications sur les motifs du rejet des candidatures.

jeudi 26 août 2010

Pwoteksyon Kont Krim Sou Jounalis O Meksik Yo

ReprezantanNasyonzini ak Òganizasyon Eta Amerikenyo di madi 24 out 2010 la ke Meksik ta dwe kreye mwayen pou l pwoteje jounalis yo.
Anketè Nasyonzyuni ak OEA yo fè anons sa a aprè yon visit 2 semèn yo sòt fè o Meksik pou mennen ankét sou vyolans kont jounalis yo.
Ankèt sa a fèt apré kidnaping 4 jounalis nan Nò Meksik ki te pase nan fen mwa jiyè pase a.
Otorite meksiken yo di yo te arete kèk moun yo sispèk kòm manm gang dwòg an koneksyon ak kidnaping sa yo.
Tou lè 4 jounalis yo te jwen libète yo. Komite pou pwoteksyon jounalis yo di de lane 2006 a jodi a, gen plis pase 30 jounalis ki disparèt oubyen mouri pa ansasinasyon nan peyi a.

Une procédure judiciaire est lancée contre Enel Désir

Le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Aristidas Auguste, a ordonné une procédure judiciaire à l'encontre de M. Enel Désir, ex membre du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Vendredi dernier quelques heures après l'audition de M. Désir au Parquet, le commissaire du gouvernement avait révélé que le dossier de M. Désir sera acheminé à un juge d'instruction.
L'audition de M. Désir en présence d'un proche et d'un juge de paix a duré plus de trois heures. Au cours de son interrogatoire M. Désir a admis avoir détourné les cheques de deux employés de l'institution électorale. A sa décharge l'ex conseiller explique qu'il s'agit d'une pratique au sein de cette institution. Des cheques sont confiés à des conseillers électoraux qui sont souvent habilités à les transmettre à certains employés.
Le commissaire du gouvernement a réalisé l'audition suite à un rapport de l'unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) relatif à des cas de corruption au sein de l'organisme électoral.
Toutefois le chef du Parquet n'entend pas exiger l'incarcération de l'ex représentant de l'église catholique en raison de la dégradation de sa santé. M. Désir qui souffre d'insuffisance rénale et de difficultés respiratoires était muni d'une bouteille d'oxygène au cours de son audition.
Se considérant comme un conseiller démissionnaire, M. Désir signale que sa démission n'a toujours pas été acceptée par le chef de l'Etat. De plus il précise que sa démission doit être également acceptée par la hiérarchie de l'église catholique haïtienne.
A ce stade de la transition, M. Désir entend jouir des prérogatives liées à sa fonction de conseiller. Une fois de plus, Enel Désir a dénoncé un complot de ses ex collègues qui veulent avoir les mains libres pour des actes de corruption.

Le système éducatif haïtien est menacé




 
L'école haïtienne est menacée d'une catastrophe plus destructrice encore que celle du 12 janvier 2010. C'est ce que révèlent les responsables du Consortium Des Organisations Du Secteur Privé DE L'Education – COSPE.

 
Dans un Bilan présenté la semaine dernière sur la Situation des Ecoles Non Publiques, Perspectives sur l'année scolaire 2010 – 2011, le COSPE a fait remarquer que 85% des enfants haïtiens fréquentant une école risquent, à terme, de voir les conditions dans lesquelles ils reçoivent leur instruction se détériorer jusqu' à devenir humainement et techniquement inacceptables.

 
Dans ce document ces acteurs du système éducatif ont indiqué que la situation des écoles privés étaient déjà compliquée bien avant la catastrophe du 12 janvier, mais elle a empiré après l'événement.
« Il faut construire le pays en érigeant de jolies maisons en modernisant les espaces publics. Mais si l'on veut sauver la nation il faut d'abord sauver l'école : les 15% du secteur public autant que les 85% du secteur privé», peut– on -lire, dans ce document-bilan.

Le COSPE lance un SOS aux responsables et formule à leur endroit des recommandations, notamment, la mise en place de commissions mixtes privées/ publiques pour le réaménagement des curricula et la refonte des programmes scolaires.